Déborah Zäch
J’ai fait connaissance avec la troupe du Vide-Poche lors d’une présentation de la pièce. J’avais fait partie du collectif R et continuer le théâtre était devenu un besoin. Je me suis donc empressée de m’introduire dès la fin de la présentation et voilà, on m’a prise et j’en suis très contente !
Cette pièce a été pour moi un pas de plus vers mon objectif, et travailler le rôle d’Hava fut un vrai challenge tant sur le point spirituel que technique, et surtout d’un point de vue moral. Hava est, je crois, cette partie résidant en nous qui regrette de ne pas être parfait, et qui, si nous ne nous acceptons et ne nous voyons pas tels que nous sommes, d’un regard éclairé (par plus grand que nous) et avec acceptation, parfois avec l’aide d’un entourage lucide et bienveillant (celui de Hava laisse un peu à désirer certes), peut dévaster notre discernement. Ce personnage m’a beaucoup fait réfléchir par rapport au bien et au mal et me touche intimement. Au début je me suis sentie récalcitrante, puis de plus en plus curieuse de la connaître, de l’explorer d’avantage au fur et à mesure du processus.
Après toutes ces réflexions, ces mois de cheminement dans les méandres de ces huit péchés capitaux, il serait dommage de ne pas venir voir le fruit de nos efforts en spectacle ! Et de repartir non pas avec une pomme ou des pêches mais de juteuses questions…
Nicolas Pougnet
J’ai rejoint la compagnie en 2022 après avoir vagabondé entre stand-up comédie et théâtre amateur depuis 2017. Le théâtre me permet de faire partie d’une famille aux sensibilités artistiques différentes, et elle est un espace d’expression et d’émotion unique.
J’ai aimé que la pièce aborde des sujets théologiques et symboliques sous un angle original, et j’ai aussi aimé la distribution : 1 péché, 1 comédien. J’ai choisi l’orgueil qui est probablement le péché que j’ai dû le plus combattre dans ma vie quotidienne, et donc c’est une petite souffrance de devoir le réhabiliter dans cette pièce !
Je pense qu’il est rare de voir une pièce 100% originale et qui remet en scène l’origine du monde, alors venez nombreux.
Francesco de Ciampis
Je me présente, je m’appelle Francesco, je suis d’origine italienne et je suis passionné par le théâtre depuis mon plus jeune âge, grâce aussi au fait que ma mère m’emmenait voir des spectacles quand j’étais enfant. Après une série d’expériences exploratoires, j’ai eu l’occasion d’aller dans l’une des plus importantes écoles d’Italie et j’ai participé à plusieurs autres ateliers. J’ai participé à de nombreux spectacles en tant qu’acteur, parfois même en tant que professionnel, mais le domaine de la technique l’a emporté sur celui du théâtre dans ma dimension professionnelle. La passion pour le théâtre ne m’a cependant jamais quitté, ce qui m’a amené à jouer comme amateur, d’abord en italien et maintenant, comme nouveau défi, en français, que j’espère mieux maîtriser grâce au théâtre.
Morgane de Virieu
J’ai intégré la troupe du Vide-Poche en 2019 et depuis je ne veux plus la quitter. J’aime le cheminement créatif d’un projet théâtral, j’aime l’aventure collective qui implique beaucoup de fraternité entre les membres de la troupe et enfin, j’aime construire un personnage que je ne suis pas dans la vraie vie.
Dans ce projet, je représente un péché capital ; la Colère ; alors que je suis de nature positive et plutôt sereine. Parfois, ce rôle me pèse dans l’énergie et la constance qu’il représente. Néanmoins, il est jouissif de pouvoir extérioriser des sentiments bruts qui sont sans conséquences après la représentation.
Cette pièce est un miroir sur nos aspérités les plus sombres, sans détours et sans concessions…
Delphine Bourseau
Dès que je me suis installée Suisse, je me suis mise à la recherche d’une troupe de théâtre. Parce que le théâtre, j’adore ça : interpréter un personnage si différent de moi, en fait ça me libère complètement. Je ne pense plus à rien d’autre, sur scène – juste au moment présent et aux émotions que la pièce me fait ressentir.
Et des émotions, vous allez en vivre, dans ce grand huit de l’Enfer ! Les interactions entre les péchés capitaux sont truculentes. On alterne entre moments de tension, passages d’humour, et révélations touchantes bien qu’effarantes.
Je joue Galit, qui ne cesse de s’empiffrer de pommes pour tenter de retrouver le goût du bonheur. Mais sans sa langue et ses papilles gustatives, la tâche peut sembler vaine. J’ai dû creuser la psychologie du personnage, pour jouer au mieux ce supplice. Gommer mon petit accent belge fut aussi un défi 😊
Je me sens chanceuse de faire désormais partie de cette troupe du Vide-Poche et d’avoir pu embarquer dans cette aventure inédite. Rejoignez-nous dans ces souterrains maudits ; on vous promet que la pièce ne vous laissera pas de marbre !
Sandrine Marty
Cela fait de nombreuses années que je suis membre de la Troupe du Vide-Poche, si chère à mes yeux. Le théâtre permet de m’évader du train-train quotidien et d’intégrer des univers variés. C’est toujours un vrai défi mais un réel plaisir également, de me glisser le temps d’une pièce dans la peau de ces personnages toujours hauts en couleur. Vous l’aurez compris – je savoure chacune de nos aventures, et « Le Huitième Péché Capital » en constitue une belle !
Au fil des répétitions, j’ai noué de tendres liens avec mon personnage, Ashtoret. Il ne faut pas se fier aux premières impressions. Malgré le Mal qui réside en moi, je peux aussi me montrer touchante et empreinte d’une grande sensibilité…
Vous vous ferez votre propre idée en venant nous voir jouer sur scène !
Gilles Goumaz
Voilà maintenant 9 ans que j’ai rejoint la troupe du Vide-Poche où j’ai toujours pu interpréter des personnages hauts en couleurs. Dans cette pièce, Efraïm ne fait pas figure d’exception.
Le théâtre permet de vivifier et d’affûter son esprit. Autant dire que je ne suis pas près de m’arrêter à monter sur les planches car c’est un puissant moyen d’expression.
Cette pièce étant une création, je suis content d’avoir pu y donner vie avec les autres pour la première fois. Encore merci à Cécile, l’auteure !
J’espère que le public sera au rendez-vous pour nos représentations !
Didier Gallaz
J’ai rejoint la troupe du Vide-Poche l’année dernière – j’avais principalement participé à des ateliers jusqu’alors, c’est l’occasion de m’impliquer dans un projet de longue haleine et de découvrir la vie d’une compagnie. J’ai toujours été attiré par le théâtre, il crée un contexte particulier qui permet de se dépasser mais surtout de s’amuser, c’est très stimulant!
Cette pièce est à la fois originale et universelle. Elle paraît abstraite au premier abord (Qui sont ces péchés ? Pourquoi se retrouvent-ils dans ce souterrain ?) mais ses personnages nous touchent : leurs actions, leurs idées, leurs travers, nous ressemblent. Les péchés sont le propre de la nature humaine… Mon personnage? Leetov, une femme devenue homme, superstar, flamboyante et tragique. Ce rôle est très loin de moi, j’ai dû travailler une gestuelle, une démarche, des intonations, un joli défi.
Courez voir ce spectacle! Il mêle danse et musique, un jeu de lumières incroyable, un texte audacieux (ainsi qu’une distribution phénoménale bien-sûr !), ça promet d’être un événement ! Ne pas venir serait assurément pécher par paresse…